Musées commémoratifs
Centre pour la documentation des transferts de propriété des biens culturels des victimes de la Seconde Guerre mondiale
Čs. armády 34/828, 160 00 Prague
Conformément aux recommandations approuvées au niveau international de l’UNESCO, l’UNIDROIT, le Conseil international des musées et aux obligations de la République tchèque découlant de la Déclaration de Washington et la Déclaration de Prague, la mission du Centre pour la documentation est la recherche de la problématique de l’aliénation des biens culturels aux victimes de la Seconde Guerre mondiale et le partage des résultats de ce travail avec les autorités nationales et les organisations de la République tchèque, les musées régionaux, municipaux, les galeries, les bibliothèques, ainsi qu’avec les demandeurs individuels des restitutions des objets culturels volés.
Institut pour l’étude des régimes totalitaires (ÚSTR)
Winstona Churchilla 1800/2, 130 00 Prague
L’Institut pour l’étude des régimes totalitaires est une institution établie par l’État pour le traitement scientifique de la période de l’absence de liberté en Tchécoslovaquie pendant l’occupation nazie entre les années 1939 et 1945 et pendant la dictature communiste entre les années 1948 et 1989. Par la suite, l’ÚSTR s’investit fortement dans la vulgarisation et l’éducation. Il prépare de nombreuses expositions, seul ou en coopération avec des partenaires renommés dans le domaine des musées et il agit à titre de garant scientifique, méthodologique et pédagogique d’autres projets d’exposition. Ses activités d’édition sont aussi riches.
Musée juif de Prague
U Staré školy 1, 110 01 Prague
Le Musée juif de Prague, fondé en 1906, compte parmi les plus anciens de ce type en Europe. Pendant la guerre, sa collection a été prise en charge par la communauté juive de Prague qui a initié la création du soi-disant Musée juif central. Les nazis ont approuvé le projet, même si menés par d’autres intentions. Après le coup d’État communiste, le musée a été nationalisé en 1950. En octobre 1994, les bâtiments et les collections du musée ont été restitués à la communauté juive et le Musée juif de Prague a été créé en tant qu’une institution non étatique consacrée à l’histoire culturelle des Juifs tchèques et moraves. En tant que tel, il développe ses actions riches, professionnelles, éducatives et culturelles, des actions de publication et d’exposition.
Mémorial de Lidice
Tokajická 152, 273 54 Lidice
Le Mémorial de Lidice garde la mémoire de l’extermination du village de Lidice et du hameau de Ležáky par les nazis en 1942 et déploie tous les efforts en vue de préserver leurs noms en tant que symbole global des victimes de nazisme. Cette institution gère une collection unique d’art moderne fondée en 1967 par Sir Barnett Stross, constituée des ouvrages d’artistes marquants mondiaux ainsi que tchèques, tels que Joseph Beuys, Gerhard Richter, Adolf Hoffmeister ou Pravoslav Kotík.
Musée de la culture rom
Bratislavská 67, 602 00 Brno
« Nous sommes un espace de rencontre des cultures. Nous ouvrons les chemins vers les racines de l’identité des Roms. Nous conservons et rendons accessible la culture et l’histoire des Roms en tant qu’une partie du patrimoine mondial. Nous contribuons à la tolérance et compréhension mutuelle. Pour le dialogue des cultures, pour nous-mêmes. »
Le Musée de la culture des Roms a été fondé en 1991 grâce à l’impulsion des intellectuels rom. L’institution unique documente de façon globale la culture des Roms et des Sintés, ou plutôt de beaucoup de groupes et communautés sous-ethniques des Roms. La collection du musée comprend plus de 28 000 objets de collection. Le musée est l’administrateur des mémoriaux Lety u Písku et Hodonín u Kunštátu
Mémorial de Terezín
Principova alej 304, 411 55 Terezín
Il a été créé en tant que le Mémorial de la souffrance nationale en 1947 afin de commémorer les victimes parmi les prisonniers du ghetto juif et de la prison de la police de Gestapo à Terezín, ainsi que du camp de concentration pas trop éloigné à Litoměřice. Des 205 000 prisonniers de ces établissements répressifs nazis, un prisonnier sur cinq est mort dans ces établissements, d’autres 87 000 plus tard après la déportation sur d’autres sites. La mission actuelle du Mémorial Terezín est de présenter et d’expliquer aux visiteurs la période tragique du règne de la violence et de les mettre en garde contre les nouveaux efforts à une atteinte à la démocratie.
Mémorial Zámeček – Pardubice
Le Mémorial Zámeček conserve la mémoire des victimes de la seconde loi martiale et du courage des résistants tchécoslovaques qui sont devenus les collaborateurs du parachutage Silver A et d’autres parachutages liés. Il fait suite aux idées de l’espace commémoratif qui a été créé à la place de l’ancien échafaud en 1945, c’est-à-dire hommage à la mémoire des morts et l’enseignement dans le domaine de l’histoire des régimes totalitaires du 20e siècle.
